Programmation
Naïma travaille dans une galerie d’art à Paris quand les attentats résonnent comme un électrochoc : cela la renvoie à sa peau mate, à ses cheveux bouclés, à ses origines, au silence de son père, et à la honte de son grand-père harki. À travers la relation qui lie Naïma à sa grand-mère, la gardienne du temple, elle reconstitue le puzzle de sa famille et interroge ses racines pour se reconstruire ! Non sans humour, les anecdotes familiales se succèdent et permettent à Naïma de se sentir apaisée.
Dans la presse
"Sabrina Kouroughli adapte et met en scène le roman d’Alice Zeniter en réunissant Yema, la grand-mère, et Naïma la petite-fille qui reconstitue le puzzle de sa famille et interroge ses racines pour se reconstruire!" LA TERRASSE
"Sabrina Kouroughli adapte le très beau roman d'Alice Zeniter en quête de réconciliation avec la mémoire de sa famille (...) Une fragilité qu'incarne magnifiquement Sabrina Kouroughli de sa voix tremblante formulant l'incertitude et les hésitations d'une jeune femme en perpétuelle construction (...) L'humour qui traverse le spectacle de bout en bout permet de ne jamais tomber dans le pathos." MEDIAPART
"La force du spectacle, joli trio plein de délicatesse, c'est de faire entendre la langue de Zeniter, drôle et précise, percutante et émouvante. Au final, une adaptation intelligente qui recentre le récit sur la transmission. Délicat et important." LE PARISIEN
"Une bonne adaptation, c'est s'éloigner du livre (...) Dans son adaptation de L'art de perdre , Sabrina Kouroughli a rapidement voulu axé sur la transmission entre la grand-mère et la petite- fille, ce qui est assez peu présent dans mon livre, et l'emmène ailleurs en s'appuyant sur son histoire." Alice Zeniter dans LE PARISIEN
"Un regard juste sur notre histoire collective. Sabrina Kouroughli signe une adaptation de L'Art de perdre sous la forme d'une enquête mémorielle et onirique. Entre silence et fantasme, la metteuse en scène campe une Algérie ambiguë, une relation aux origines où rien ne va de soi. La Naïma d'Alice Zeniter (Sabrina Kouroughli) assume une algérianité fébrile et névrosée qui cherche à vocaliser les silences qui l'enveloppent – sur le plateau, le noir domine et spatialise un rituel d'exhumation des mémoires." IO GAZETTE
"Belle infidèle, l'adaptation que propose Sabrina Kouroughli convainc. (...) Sabrina Kouroughli brouille délicatement les frontières entre la fiction de départ et la confidence autobiographique. (...) Et le pari paie. La liberté de l'adaptation nous fait redécouvrir le texte. On l'entend dans sa dimension intime et historique (...) Bref, on a envie de relire le livre! LES TROIS COUPS
"Un spectacle tout en finesse et délicatesse qui avance par petites touches, qui libère maux et mots avec infinie tendresse. Une émotion à fleur de peau pour signifier la douleur de l'exil, d'hier à aujourd'hui, quand la mémoire n'oublie rien mais que le silence masque tout." CHANTIERS DE CULTURE
"Avec Sabrina Kouroughli, le roman d'Alice Zeniter poursuit son existence sur les planches. Porter par trois acteurs seulement, la saga racontant l'histoire d'une famille kabyle sur trois générations fait écho à tous les exils et à tous les déchirements." LES COURRIERS DE L'ATLAS
"L'ardente Sabrina Kouroughli porte le propos avec belle élégance, s'interrogeant face public, prenant le spectateur à témoin, à l'écoute des informations dispensées pour les commenter, dansant et s'oubliant un peu, avant de tout ressaisir encore, alerte et allègre, souriante et décidée. (...) Un spectacle lumineux de sensations mi-figue mi-raisin hissées jusqu'à la paix retrouvée avec soi." HOTTELLO
"L'art de perdre ou comment se construire autour d'un pays qu'on n'a jamais connu. Entre tristesse, colère et excitation, l'enquête se met en place et fait bouger les lignes des trois générations. Les 3 acteurs sont formidables de sobriété, de dignité et de sincérité dans leur jeu" LES ECHOS DU MARDI
"Brillante adaptation de L'Art de perdre d'Alice Zeniter, Sabrina Kouroughli revisite l'un des plus beaux Goncourt des lycéens, une petite pépite que l'on garde donc longtemps avec soi." NOSTALGIE VAUCLUSE
"Une enquête mémorielle où tout est raconté à partir de la famille et y retourne avec des confidences, des souvenirs, des fantasmes et des rêves." MADININART
"L'adaptation et la mise en scène de Sabrina Kouroughli qui tient également le rôle de Naïma est d'une redoutable efficacité dans une simplicité déroutante (...) Tout cela sans pathos avec un certain humour et même de la légèreté dans la gravité(...) Sabrina Kouroughli nous offre un bijou de théâtre, un écrin sur l'exil. (...) Si l'exil peut devenir un art de perdre, le théâtre que nous propose Sabrina Kouroughli est un art du gain." SNES
Distribution
Texte Alice Zeniter
Mise en scène Sabrina Kouroughli
Avec Sabrina Kouroughli, Fatima Aibout, Issam Rachyq-Ahrad
Adaptation Sabrina Kouroughli et Marion Stoufflet
Collaboration artistique Gaëtan Vassart
Son Christophe Séchet
Regard complice Magaly Godenaire
Diffusion Valérie Teboulle - 06 84 08 05 95 - vteboulle@gmail.com
Production
Production Compagnie La Ronde de Nuit
Aide au projet DRAC Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication, Spedidam
Résidences CENTQUATRE (Paris), Théâtre Gérard Philipe - CDN de Saint-Denis, Carreau du Temple (Paris)
Infos pratiques
10 - 29 JUILLET À 10h30
Relâches les mardis 12, 19 & 26
Espaces Mistral
Durée • 1h20 (trajet compris)
À partir de 14 ans
Tarif plein 20 €
Tarif réduit 14 €
Tarif - 15 ans 8 €
En savoir plus
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